En France, le taux de divorce est moins important comparé à d’autres pays. En effet, pour l’Hexagone, 54 % des mariés sont divorcés contre 57 % pour l’Allemagne et 71 % pour la Belgique. Ceci est une situation douloureuse et très difficile à gérer, mais le nombre d’hommes et de femmes qui sont confrontés à ce genre de problème ne cesse de s’accroître. Sachez d’ailleurs qu’il existe deux grandes modes de séparation : le divorce à l’amiable et les divorces conflictuels (pour altération du lien conjugal de plus de 2 ans, par demande acceptée et pour faute). Zoom sur ces différents types de divorces.
Comment fonctionne le divorce à l’amiable ou par consentement mutuel ?
Cette solution est la plus pratiquée, car elle est très rapide. L’étude menée par le ministère de la Justice a montré que 52,5 % des divorces prononcés en 2009 sont des divorces à l’amiable. Et pour cause, il est le seul type de divorce où les époux règlent leur litige avec un seul avocat. En effet, si les deux entités optent pour cette alternative, c’est parce qu’ils sont déjà d’accord sur la rupture du mariage et sur ses conséquences. Et contrairement aux autres types de divorces, celui-ci est envisageable même après la célébration du mariage.
Des conditions à respecter pour les divorces conflictuels
Comme indiqué précédemment, cette catégorie de divorces concerne l’altération du lien qui n’est possible qu’après une séparation de deux ans minimum. De plus, les procédures pour ce type de divorce sont plus longues. Il y a également le divorce accepté qui s’adresse surtout aux époux ayant des difficultés à se mettre d’accord sur les conséquences de la séparation. Enfin, on note le divorce pour faute qui est prononcé lorsque l’un des époux a fait une faute grave.