Oubliez la guerre commerciale américano-chinoise pendant une minute; nous entrons dans une période de guerres fiscales mondiales. L’Australie cherche à suivre l’Europe en imposant une taxe sur le chiffre d’affaires des entreprises du numérique, mais attend de voir ce que les autres pays font avant d’agir.
La taxation des ventes des entreprises, plutôt que de leurs bénéfices, constitue un écart énorme par rapport aux principes fiscaux établis de longue date et on craint que cela ne crée davantage de différends transfrontaliers. Les fiscalistes avertissent depuis longtemps que si l’Australie prend des mesures unilatérales pour taxer les sociétés étrangères, y compris les multinationales américaines et chinoises, ces pays pourraient à leur tour essayer de collecter davantage de taxes auprès des géants miniers australiens.
Taxe sur les services numériques en France
Les sénateurs français se sont mis d’accord dans la mise en application d’une nouvelle taxe qui va s’appliquer aux grandes entreprises technologiques. Cette nouvelle mesure permettra en outre à la France de bénéficier de revenus de près de 25 millions d’euros.
Voici l’enquête lancée par le gouvernement américain :
La taxe a été largement désignée sous le nom de taxe GAFA, qui désigne Google, Apple, Facebook et Amazon. La France a fait valoir que la taxe était nécessaire car les géants multinationaux de la technologie réalisaient des bénéfices dans les pays à faible taux d’imposition, quel que soit le pays où les revenus étaient générés.
Les etats-unis lancent une enquête sur la taxe proposée
Mais le président américain Donald Trump n’est pas content. Il a menacé, dans un tweet de juillet, que les États-Unis exercent des représailles contre la taxe française et imposent des droits de douane sur le vin français.
Et le représentant américain au Commerce, Robert Lighthizer, a déclaré que les Etats-Unis étaient très préoccupés par la taxe française qui ciblait injustement les entreprises américaines.